Médecin

Se recentrer sur les soins grâce aux dispositifs médicaux connectés

À travers le témoignage de Pascal Dureau, découvrez les avantages de l’utilisation des objets médicaux connectés en consultation : esprit plus libre, limitation des erreurs de ressaisie, fidélité des dossiers patients, continuité des soins… 

Pouvez-vous vous présenter ?

Pascal Dureau, je suis installé depuis le 9 Mars 1990 à Vénissieux (dans le Rhône). 

Pourquoi utilisez-vous Kligo ?

Ce qui m’intéresse avec Kligo c’est la fiabilité des informations qu’on va mettre de façon systématique dans le dossier patient. 

Un des éléments de qualité du dossier c’est la fidélité dans la prise et le suivi de certaines constantes. Or, le médecin va voir le patient, il passe sur la balance, on lui prend la tension, on parle en même temps des enfants qui vont à l’école… Quand le médecin revient derrière son bureau, il se dit que la tension devait être de 13/8 et la fréquence cardiaque de 65. Il ne va pas garder en mémoire les chiffres précis. Les éléments qui sont rapportés dans le dossier, qui sont suivis, ne sont alors pas toujours très fiables. 

Comment utilisez-vous les dispositifs en consultation ? 

Lorsqu’il y a des vagues de Covid par exemple : Le patient arrive, passe sur la balance (balance toise maintenant), on l’allonge pour lui prendre la tension et la saturation en même temps. On en profite pour lui prendre sa température pendant que la tension et la saturation se prennent. Ça va très vite et les chiffres reportés sont directement dans le dossier ! Quand vous revenez à votre bureau, vous avez tous les éléments affichés sur votre ordinateur.

Quels dispositifs médicaux utilisez-vous ? 

J’utilise depuis de nombreuses années les balances, les tensiomètres. Puisqu’il faut une balance adulte, une balance pédiatrique, un tensiomètre de bras mais aussi de poignet. Et surtout depuis la Covid, systématiquement, devant tout épisode pulmonaire fébrile : la température et la saturation. Dernière acquisition : la balance combinée avec une toise qui permet d’avoir un BMI précis. 

Quels sont les avantages en consultation ? 

Si on n’a plus besoin de se rappeler, on peut se concentrer sur d’autres choses dans le dialogue avec le patient. Une fois que la prise de poids et la tension sont reportées de façon fidèle et correcte dans le dossier ; la conversation et l’effort intellectuel qu’on va faire va pouvoir porter sur autre chose que de se rappeler le poids et la fréquence cardiaque. 

Un autre avantage est que lorsque le patient voit que vous faites extrêmement attention à ses mesures et que vous lui demandez un relevé de tension, le patient va faire plus attention

Quels sont les avantages pour la continuité des soins ? 

Pour le poids par exemple, c’est très important. Des variations de poids de 4 Kg chez un patient en insuffisance cardiaque peuvent entraîner des choix thérapeutiques différents. Parfois, il y a des patientes pour qui on a prescrit la pilule et qui nous disent : “Docteur, j’ai pris 10 Kg depuis que vous m’avez prescrit la pilule”. C’est un problème si je ne l’ai pas marqué dans son dossier !

Donc un dossier de qualité, c’est un dossier dans lequel tous les éléments sont suivis, sont répertoriés et transmis de façon fiable. 

Les dispositifs médicaux connectés sont-ils de simples gadgets ? 

Non, je pense que c’est une marque de rigueur. Et puis avec le patient c’est une discussion. Les gens disent “J’ai perdu 10 cm”. Ah ? Tu es une femme, tu viens d’avoir la ménopause, tu as perdu 10 cm ; même si tu avais un petit peu exagéré les choses à la déclaration de ta carte d’identité, il y a peut-être un bilan d’ostéoporose à faire. Donc la mesure de la taille par exemple, c’est une mesure importante même chez l’adulte. Je ne vous parle pas chez l’enfant… L’enfant évidemment, ça fait partie du suivi. Et là aussi vous vous apercevez, lorsque vous lisez les carnets de santé que ce n’est pas toujours exhaustif et précis.

Recommanderiez-vous Kligo à vos confrères ? 

Pour deux raisons ! D’abord parce qu’ils bénéficient d’une rémunération conventionnelle. Qui n’est pas majeure certes, mais qui prouve bien que l’Assurance Maladie a conscience qu’il s’agit d’un dispositif qui apporte plus. Et d’autre part, si je peux me débarrasser de choses qui ne sont pas intéressantes dans le fait de les retenir, mais ce qui est important c’est les interpréter. Oui, je préfère me consacrer à ce qui est important. 

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